Comptine

Un, deux, trois.

Une, deux, trois explosions.
Les bâtiments s'ébranlent, s'effondrent
Dans un nuage de cendres et de rébellion,
Où les cris, les pleurs et les armes se confondent. 

Un, deux, trois tirs
Qui privent à jamais les enfants de leur sourire.
De simples morceaux de métal, si tranchants.
De simples morceaux de métal, si menaçants.

Une, deux, trois flammes
Qui dévorent et embrasent les territoires alliés
De sorte qu'il n'en reste qu'une terre brûlée
Sont la seule image qui hantera les âmes;

Un, deux, trois orages
Qui, de leurs éclairs terrifient les visages.
Qui, de leur noirceur ternissent l'espoir

De voir un jour la paix surgir du brouillard.

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